En ce premier dimanche de l’Avent, au commencement de cette nouvelle année liturgique, en route vers Noël, durant ces quatre dimanches du temps de l’Avent, nous allons redire notre désir, notre espérance, notre confiance en ce Jésus qui habite parmi nous. C’est bien difficile en ces moments si tragiques pour notre pays, quand trois de nos camarades ont été tués au Bataclan, parmi tant d’autres victimes innocentes de la barbarie, d’entendre la Parole de Dieu qui nous dit aujourd'hui qu’avec le Christ c’est la justice qui est en germe...mais c’est quand même vrai, c’est vrai que du côté de Dieu c’est donné et qu’il ne dépend plus que de nous qu’advienne ce règne de Justice, de paix, d’amour.
Temps d’épreuve une nouvelle fois pour notre pays...nous avons la chance de vivre dans une démocratie, un pays de libertés...qui ne s’est pas fait tout seul...et rien n’est jamais acquis.
Notre foi sera toujours mise à l’épreuve... Jésus est mort sur la croix. Paul nous dit que c’est la foi qui sauve et Jacques que la foi est morte si elle n’agit pas. On est bien d’accord là-dessus et plutôt prêts à vivre notre foi en famille, dans nos relations, mais reconnaissons que c’est souvent moins clair quant à nos positions dans le social, l’économique, le politique...
Je crois que ces temps dramatiques nous obligent, comme chrétiens, à bien nous redire qu’on ne peut séparer la mort du Christ de ce que fut sa vie: c’est à cause du message qu’il venait apporté au monde qu’il est mort...et sa cause est notre cause et elle est plus forte que la mort.
Alors nous n’avons pas le droit de désespérer parce que nous savons que la vérité ultime est du côté de la libération et non de l’esclavage. C’est bien le message que le pape François ne cesse de porter au monde.
Florent Willaume (promo 1986)
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